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Le Devoir - TÉLÉVISION
Les premiers arrivés (Découverte)
25 mars 2017
|Jean-François Nadeau
http://www.ledevoir.com/culture/television/494794/television-les-premiers-arrives
La ville de Montréal, fondée par des dévots, souligne ses 375 ans cette année. On fête. Le Canada des financiers qui l’ont structuré politiquement en 1867 a pour sa part 150 ans cette année. On fête aussi, semble-t-il. Mais qu’en est-il de ceux qui étaient là au temps où l’Amérique n’était pas encore l’Amérique, c’est-à-dire un projet constitué autour d’une vision européenne du monde ?
L’émission Découverte, avec à sa barre l’irremplaçable Charles Tisseyre, a confié à la journaliste Gaëlle Lussiaa-Berdou la rédaction d’un portrait des premiers habitants du continent, le tout placé dans la perspective de « célébrer le Canada dans toutes ses dimensions à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération ».
Il est évidemment insensé de prétendre qu’on se trouve ici « sur les traces des premiers Canadiens ». L’histoire ne contient pas dans ses racines d’il y a plus de 12 000 ans une direction qui pointe indubitablement vers le Canada de 1867 ! D’ailleurs, les descendants de ces premiers habitants se sont vu imposer de force ce projet, ce qui devrait déjà suffire à prévenir toute intégration forcée à une trame narrative du présent. Mais le travail de vulgarisation que propose ce documentaire n’en est pas moins « fascinant », pour reprendre ce mot fétiche de Charles Tisseyre.
Au Québec, du côté de Lac-Mégantic, on fouille depuis une quinzaine d’années un site exceptionnel. Sa découverte a transformé la manière de concevoir l’occupation du territoire québécois lors de sa préhistoire. En 2003, on a découvert sur ce site des signes d’une occupation qui remontent à au moins 12 000 ans. Si bien que cette portion des Cantons-de l’Est sert aujourd’hui d’étalon pour traiter de la question du peuplement du territoire nord-américain.
Il y a 12 000 ans, cette portion des Cantons-de-l’Est vient d’être libérée de l’emprise des glaces, explique l’archéologue Claude Chapdelaine. On se trouve dans la toundra, avec ses lichens, ses arbustes et ses rocs pelés. Des chasseurs traquent le caribou migrateur. Sur le site Cliche-Rancourt, près du lac aux Araignées, on trouve des outils de chasse en pierre taillés sur deux faces. Ils appartiennent de par leur forme à une époque particulière bien documentée : celle de la culture Clovis, apparue il y a environ 13 000 ans. D’où vient ce peuple de chasseurs dont la façon de fabriquer des outils perdure pendant 1000 ans ?
La théorie la plus connue est celle de la migration du détroit de Béring. Il y a environ 100 000 ans, au moment de la dernière glaciation, le niveau d’eau baisse dans le détroit de Béring, entre l’Alaska et la Sibérie. Sur ce territoire, la Béringie, migrent les premiers habitants venus d’Asie.
Si, comme on le pense, le corridor de glace du détroit de Béring n’a pu être dégagé qu’il y a 13 000 ans, comment peut-on expliquer une présence humaine plus vieille de 1000 ans au moins plus au sud ? En somme, au moment où ces migrants empruntent un parcours qui s’ouvre entre les glaces, la culture Clovis est déjà présente à l’intérieur du continent !
Nouvelles perspectives
Faut-il alors remettre en cause l’explication de cette migration par le détroit de Béring ? À Monte Verde, au Chili, on a trouvé dans les années 1970 un site où l’on trouve des humains dont la datation au carbone donne au moins 14 500 ans. On pense aujourd’hui que cela date de 18 000 ans. Ce site anticipe donc la présence de la culture Clovis de plus de 1000 ans, et en situant l’implantation plus au sud du continent, alors qu’on estime jusque-là que la migration vient du nord.
Beaucoup d’indices suggèrent que la côte ouest était déjà libre des glaces à cette époque. Il est ainsi possible de considérer qu’une voie côtière a pu être utilisée pour peupler le continent.
Tous deux de l’Université de Victoria, les archéologues Ducan McLaren et Daryl Fedje ont fait des découvertes importantes sur l’île Calvert, le long des côtes de la Colombie-Britannique. Ils ont notamment mis au jour des empreintes humaines vieilles de 13 200 ans.
Il est possible d’envisager aujourd’hui qu’il y eut aussi à l’époque une migration côtière, un espace plus rapidement dégagé des glaces. Mais la côte se trouvait en des lieux aujourd’hui submergés, ce qui rend la recherche pour le moins difficile.
Il est fort probable, estiment certains spécialistes, que les premiers habitants du continent étaient des marins qui profitaient de la richesse alimentaire de la côte.
L’horloge moléculaire
À l’Université du Kansas, on remonte aux origines du patrimoine génétique des Amériques à partir de séquences d’ADN prélevées sur des sites archéologiques. De la sorte, on peut établir des relations entre différents groupes humains.
Ces recherches relient les populations à cinq grandes lignées dont les origines asiatiques sont les mêmes. Mais on ne retrouve pas de traces de ces groupes en Asie, ce qui indique que ces populations ont divergé peu à peu d’une souche commune. L’isolement des individus a par la suite donné naissance à un génome proprement américain.
À partir de matériel génétique, il est possible de mesurer le temps qui s’est écoulé en fonction de mutations dont la temporalité est inflexible. Ces recherches montrent qu’entre 18 000 et 26 000 ans, des populations de la Sibérie se sont installées en Béringie avant de commencer à migrer plus au sud, il y a 17 000 ans environ, sur le nouveau continent.
La migration se dirige d’abord vers le sud. Puis, bien plus récemment, remonte vers le nord, le Grand Nord, envisagé avec attention dans ce documentaire parce qu’il est « au coeur de l’identité canadienne ».
Malgré ses prétentions à lier un lointain passé avec le présent du nationalisme canadien, cet excellent documentaire témoigne de la formidable capacité d’adaptation humaine.
Découverte. Les premiers Canadiens
ICI Radio-Canada, dimanche, 18 h 30 et ICI Explora, mardi, 20 h
L’émission Découverte, avec à sa barre l’irremplaçable Charles Tisseyre, a confié à la journaliste Gaëlle Lussiaa-Berdou la rédaction d’un portrait des premiers habitants du continent, le tout placé dans la perspective de « célébrer le Canada dans toutes ses dimensions à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération ».
Il est évidemment insensé de prétendre qu’on se trouve ici « sur les traces des premiers Canadiens ». L’histoire ne contient pas dans ses racines d’il y a plus de 12 000 ans une direction qui pointe indubitablement vers le Canada de 1867 ! D’ailleurs, les descendants de ces premiers habitants se sont vu imposer de force ce projet, ce qui devrait déjà suffire à prévenir toute intégration forcée à une trame narrative du présent. Mais le travail de vulgarisation que propose ce documentaire n’en est pas moins « fascinant », pour reprendre ce mot fétiche de Charles Tisseyre.
Au Québec, du côté de Lac-Mégantic, on fouille depuis une quinzaine d’années un site exceptionnel. Sa découverte a transformé la manière de concevoir l’occupation du territoire québécois lors de sa préhistoire. En 2003, on a découvert sur ce site des signes d’une occupation qui remontent à au moins 12 000 ans. Si bien que cette portion des Cantons-de l’Est sert aujourd’hui d’étalon pour traiter de la question du peuplement du territoire nord-américain.
Il y a 12 000 ans, cette portion des Cantons-de-l’Est vient d’être libérée de l’emprise des glaces, explique l’archéologue Claude Chapdelaine. On se trouve dans la toundra, avec ses lichens, ses arbustes et ses rocs pelés. Des chasseurs traquent le caribou migrateur. Sur le site Cliche-Rancourt, près du lac aux Araignées, on trouve des outils de chasse en pierre taillés sur deux faces. Ils appartiennent de par leur forme à une époque particulière bien documentée : celle de la culture Clovis, apparue il y a environ 13 000 ans. D’où vient ce peuple de chasseurs dont la façon de fabriquer des outils perdure pendant 1000 ans ?
La théorie la plus connue est celle de la migration du détroit de Béring. Il y a environ 100 000 ans, au moment de la dernière glaciation, le niveau d’eau baisse dans le détroit de Béring, entre l’Alaska et la Sibérie. Sur ce territoire, la Béringie, migrent les premiers habitants venus d’Asie.
Si, comme on le pense, le corridor de glace du détroit de Béring n’a pu être dégagé qu’il y a 13 000 ans, comment peut-on expliquer une présence humaine plus vieille de 1000 ans au moins plus au sud ? En somme, au moment où ces migrants empruntent un parcours qui s’ouvre entre les glaces, la culture Clovis est déjà présente à l’intérieur du continent !
Nouvelles perspectives
Faut-il alors remettre en cause l’explication de cette migration par le détroit de Béring ? À Monte Verde, au Chili, on a trouvé dans les années 1970 un site où l’on trouve des humains dont la datation au carbone donne au moins 14 500 ans. On pense aujourd’hui que cela date de 18 000 ans. Ce site anticipe donc la présence de la culture Clovis de plus de 1000 ans, et en situant l’implantation plus au sud du continent, alors qu’on estime jusque-là que la migration vient du nord.
Beaucoup d’indices suggèrent que la côte ouest était déjà libre des glaces à cette époque. Il est ainsi possible de considérer qu’une voie côtière a pu être utilisée pour peupler le continent.
Tous deux de l’Université de Victoria, les archéologues Ducan McLaren et Daryl Fedje ont fait des découvertes importantes sur l’île Calvert, le long des côtes de la Colombie-Britannique. Ils ont notamment mis au jour des empreintes humaines vieilles de 13 200 ans.
Il est possible d’envisager aujourd’hui qu’il y eut aussi à l’époque une migration côtière, un espace plus rapidement dégagé des glaces. Mais la côte se trouvait en des lieux aujourd’hui submergés, ce qui rend la recherche pour le moins difficile.
Il est fort probable, estiment certains spécialistes, que les premiers habitants du continent étaient des marins qui profitaient de la richesse alimentaire de la côte.
L’horloge moléculaire
À l’Université du Kansas, on remonte aux origines du patrimoine génétique des Amériques à partir de séquences d’ADN prélevées sur des sites archéologiques. De la sorte, on peut établir des relations entre différents groupes humains.
Ces recherches relient les populations à cinq grandes lignées dont les origines asiatiques sont les mêmes. Mais on ne retrouve pas de traces de ces groupes en Asie, ce qui indique que ces populations ont divergé peu à peu d’une souche commune. L’isolement des individus a par la suite donné naissance à un génome proprement américain.
À partir de matériel génétique, il est possible de mesurer le temps qui s’est écoulé en fonction de mutations dont la temporalité est inflexible. Ces recherches montrent qu’entre 18 000 et 26 000 ans, des populations de la Sibérie se sont installées en Béringie avant de commencer à migrer plus au sud, il y a 17 000 ans environ, sur le nouveau continent.
La migration se dirige d’abord vers le sud. Puis, bien plus récemment, remonte vers le nord, le Grand Nord, envisagé avec attention dans ce documentaire parce qu’il est « au coeur de l’identité canadienne ».
Malgré ses prétentions à lier un lointain passé avec le présent du nationalisme canadien, cet excellent documentaire témoigne de la formidable capacité d’adaptation humaine.
Découverte. Les premiers Canadiens
ICI Radio-Canada, dimanche, 18 h 30 et ICI Explora, mardi, 20 h
4 February 2016
MyTheatre Award Nominee: Q&A w/ Oliver Koomsatira By Kelly Bedard // Theatre (Toronto)
http://www.myentertainmentworld.ca/2016/02/oliver-koomsatira/
Before we announce the winners of the 2015 MyTheatre Awards, we’re proud to present our annual Nominee Interview Series. The low-key and “luscious”-haired Oliver Koomsatira usually plays innocents but when director Nina Lee Aquino tapped him for the role of Dave in her Factory Theatre production of Banana Boys, he got the chance to really rage against the machine and all the racism, privilege, stereotypes and lack of diversity it perpetuates. Oliver joins his fellow Outstanding Ensemble nominee Simu Liu in the Nominee Interview Series to give us some insight into the world of Banana Boys. |
Can you remember the first theatre production you ever saw?
The first play I remember seeing took place in my elementary school gym. A small troupe of actors performed a piece about some sort of quirky justice system. I can’t remember much of it but I do remember falling madly in love with the lead actress… So I got her to sign my phone book. I was quite sad when they told me I couldn’t bring her back home to meet my mom.
What’s your favourite role you’ve ever played?
This will sound funny but playing Dave Lowe in Banana Boys is probably one the most satisfying acting experiences I’ve had so far. Only because he’s so well written. He’s such a multifaceted character, it required me to completely modulate my interpretation from moment to moment. That’s incredibly gratifying as a performer. I also really enjoyed playing Mowgli in Geordie Productions’ The Jungle Book, directed by Dean Fleming. It was performed in Montreal, Edmonton (Citadel Theatre) and Winnipeg (MTYP). Mowgli was my favourite childhood hero so having the opportunity to portray him for the next generations was an overwhelmingly great privilege. I won’t lie, being awarded the Elsa Bolam Award in recognition of Outstanding Achievement by an emerging theatre artist for my interpretation of the role also cheered me up.
Do you have a dream part you’d like to play one day?
Well, I have a few, for different reasons. On the Shakespeare side, I’d love to play Iago. I find him so fascinating, with endless contradicting possibilities. Otherwise, I tend to like archetypal characters that [made] strong impressions on me. For example, probably like most Asian kids of my generation… Bruce Lee. Growing up, I didn’t want to be like Bruce Lee, I wanted to be Bruce Lee. There’s also Charlie Chaplin because he’s such a physical genius. His work appeals to the dancer/choreographer in me. I would also like to play roles that don’t exist yet. Like an action hero in some sort of intelligent psychological thriller, be it on stage or for the screen. I had a taste of such an experience when I played Kip in Amazone by Vangarde Theatre. The play was packed with martial arts and stage combat. It sort of made a dream come true.
How did you get involved with Banana Boys?
Well, I saw Factory Theatre’s general audition notice with Banana Boys in the season and I submitted my resume. Nina had directed fu-GEN Asian Canadian Theatre’s Ching Chong Chinaman in which I played Upton Wong in 2013 so she knew what I was able to do. But it’s actually a funny outcome because Dave Lowe isn’t really the type of character I typically get cast as. He’s a racist, misogynistic, alcoholic, violent guy who picks fights with strangers. So I pictured the actor playing him to be 6 foot tall with a shaved head, bulging muscles and tattoos. The type of dude you wouldn’t want to get into a bar fight with. I’m short, lean, calm and women keep telling me they’re jealous of my “luscious” hair. Directors usually see me as more of the innocent, young lover type, akin to the characters of Sheldon or even Luke. So I was incredibly surprised and unsettled when she offered me that part. But in a sense, looking back, the only reason I was taken aback was because I usually get typecast based on look and ethnicity. Asians are often stereotypically portrayed as shy, soft and geeky in a lot of unidimensional parts. That’s the beauty of the complex roles found in Banana Boys. As well as Nina’s ability to pull a strong performance out of you. A performance sometimes quite beyond what the industry or you, as an actor, allowed yourself to imagine.
Banana Boys is about the contemporary Asian-Canadian male experience. In what ways does the play parallel or differ from your own experiences? Was there a character besides your own whom you identified with more?
That’s a really good question. In a sense, each character appealed to me for very different reasons because they each represent different shades of my experience as a man. Be it Asian-Canadian or just as a man. Dave resonates with the part of me that’s sick and tired of (insert swearword) racism, privilege, stereotypes, lack of diversity, etc. He’s not afraid to confront his assailants and shake things up. I also identified with Rick because he’s the ambitious guy that accomplishes whatever he sets his mind to. Which, in a way, is something we all need as actors, in order to beat the odds. Even more so as Asian actors, with the very limited opportunities we have. These two are the more aggressive, in your face, personalities of the group. On the other side, I identified with Luke as well because he’s the idealistic, spiritual, soul searching guy living very much in line with his highest values. All the while not getting anything done because he questions everything he does, to no avail. His spiritual and ethical quest appeals to me. Mike is also easy for me to relate to because he’s [a] writer. Writer’s block, creative voids, fear of never being able to make it. I understand all these concerns as a songwriter and creator. Self-doubt can be frustratingly paralyzing. Finally, Sheldon, the romantic lover who puts his women on a pedestal so high they’re out of reach, is probably the way most guys act when they enter the mysterious game of love. At least I can remember behaving like him as a rookie bachelor. For some reason, this approach tends to push the ladies away so some of us then become the Daves and Ricks of the world.
Overall, I’d say that what the banana boys’ experience in this play is very similar to what I experienced in some regards. For instance, there’s always the occasional racial incident you choose to confront or ignore. Ignoring it is usually the wise decision as it can get emotionally exhausting, financially costly or even physically dangerous. On the other hand, my experience differed a lot from Mike’s as far as my parents are concerned. I never really felt pressure to become a doctor, a lawyer, etc. My father always said, whatever you do, just make sure you become the best you can be at it. So I never felt forced into a career I didn’t want. Nor was I discouraged [from] pursuing this one. Although I’d probably discourage my own kid from becoming an actor, knowing what I know now! No, no. I would just have a serious talk with him or her to explain how excruciatingly challenging it is.
Nina Lee Aquino is nominated for Outstanding Director for her work on Banana Boys. What were some of the key conversations you had when developing your interpretation of the character?
I always come into rehearsals heavily prepared, especially when it’s a challenging part like this one. However, I also have an open mind to switch things up. Nina knows these characters better than anyone else. Therefore she could give us valuable insight when their behaviour became mysterious to us. I tend to search for the human reason why people do what they do, as despicable as some actions may be. Tracing their behaviour back to moments when they switched from being healthy and normal to traumatic and evil, for instance. Dave completely loses his mind at some point in the play. So building that arc, I asked Nina a lot of complicated questions to ensure we were on the same page as to why he became the way he did. We pieced some of his backstory very much together, I’d say. Conversely, we didn’t always agree on certain elements which gave birth to his psychological complexity and multiple possibilities. I usually tend to see the good in people/characters so she would sometimes quite boldly point out that perhaps, at that moment, he was just simply being an asshole. Which ended up being quite true.
Tell us a bit about working with the rest of your Outstanding Ensemble-nominated cast.
It was a real pleasure, honestly. I doubt you ever interview actors and they say it was a nightmare but there definitely was something special about these guys. I think part of it is attributed to the fact that Asian actors don’t often get opportunities like these. Playing lead characters in an established theatre is pretty rare for us so everyone was really grateful and egoless. It was like being with a bunch of friends, all extremely eager to piece this monster of play together in time for opening. And then surviving the run.
The production was part of the Factory’s “Naked” season, meaning bare-bones production values and a real focus on the performances and text. How do you feel that approach impacted the production?
Well, like I said previously, this really is a monster of a play. And Nina didn’t cut us any slack, being on stage from top to bottom, in every scene, acting, reacting, dancing, creating the soundscape. It was a true test of endurance. She kept saying “Stamina, boys. Stamina!” And she was right. We had virtually no set, no sound support, no make-up, minimal costume and no props except cellphones. All we really had was the text, the lights and each other to create 2 hours of show, right there, a foot away from the audience. It’s very risky but at the same time it forces your acting to be the best it can be because nothing else will save you. I think that’s part of the reason why audiences were so enthusiastic about the show, leading to a sold out closing week. We proved Asian actors are capable of handling challenging, complex, lead characters and did so with nothing but acting.
Did you have a favourite moment in the production?
I won’t lie, the drowning laughter we got night after night was really invigorating. The audience’s reactions during the Battlefield of Love, where Dave explains why Asian guys can’t get girlfriends and the Banana Banana Pageant, where Mike is forced to become a doctor in this weird, reality show contest, were just unbelievable. People were howling with laughter and cheering at the end of the scenes. Sometimes we had to wait and wait until they stopped so we could move on. It was brilliant. I also loved when Dave loses his mind and beats up a random guy in a bookstore… But that was as scary and challenging as it was rewarding. It’s a different type of feeling. I had to manage an intricate 3 person fight choreography while blurting out text that was impossible to memorize. Ok, obviously not impossible but very challenging because he kept repeating the same bloody beginning of a sentence and switching to a new idea midway. Your brain starts to short-circuit itself. Keeping the emotional honesty of his raw fury while remaining physically safe and saying exactly what the playwright wrote was definitely challenging. So I felt proud about getting it right.
Which directors and actors have had a major influence on you throughout your career?
Well, Nina has had a big one because of the trust she placed in me. She offered me the really challenging parts that were highly coveted. I think a lot of Asian actors feel grateful for the walls she knocked down for us. This industry wouldn’t be the same without her. I think Dean Fleming also had a major influence on me as well when he cast me as Mowgli because a lot of people from the community didn’t know who I was before that show. Even though I had been performing in plays for a while. He also gave lots of opportunities to actors of other ethnicities so many people regard him with a high degree of respect. Otherwise he’s also really easygoing and down to earth so it’s really fun to work with him.
Do you have any favourite people to work with?
Aside from the aforementioned directors and actors, I toured 2 seasons with a 2-actor interactive play called Bullying and Violence. My acting partner Mario Thibeault is just such a generous, easygoing and funny guy. It was really fun to work on this show with him. Long tours can sometimes get tense but this wasn’t the case at all. It’s like we became great buddies while having a really positive impact on this phenomenon of bullying. Otherwise, I really enjoy working with the people involved in my next projects.
What are your next projects?
In the near future, I’m supposed to take part in Red Snow Collective’s play Comfort written by Diana Tso and directed by William Yong. It should be around October to December of 2016. It’s a play about the women who endured sexual slavery during World War II.
Fleuve-Espace Danse, a company I’ve been dancing for since 2010, is currently building a tour for a piece we created this summer called Hommes de Vase.
Otherwise, I’m working on developing a tour for a piece I wrote and choreographed entitled The Midnight Birth. It mixes rap, contemporary dance, projections and comedic sketches. The dancer and co-creator of the piece, Kim Henry, and I, performed it 23 times in Montreal, Magog, Toronto and Wakefield. We’d like to tour it across North America and abroad.
I’m also currently recording a 2nd album entitled Open Fracture, from which I aim to create another multidisciplinary show, once it’s mixed and mastered.
Next, I’m playing a lead character in a web series called The Wok. It’s an edgy dark comedy about 4 Asian friends who work in a Chinese restaurant. They essentially get in a myriad of ridiculous situations, some absurd, some life-threatening, and then try their best to come out of them alive.
The film entitled The Fish, which was featured at Cannes Film Festival’s Short Film Corner in May 2015, is being presented [at] The Snowtown Film Festival in Northern New York. I played the role of Quentin in it: the right arm of a mob boss hunting down the lead character. We hope it gets picked up by other festivals.
Finally, I wrote a one-man show about a young man caught up in the criminal underworld. He’s gets to a fork in the road, having to choose between pursuing his impractical dream of becoming a rap star or allowing himself to get sucked deeper into his already well-advanced career of organized crime. I’m looking to workshop the piece and produce it in the near future.
Do you have anything you’d like to add?
Thanks a lot for offering this interview, I really appreciate it! If people want to know more about my projects, they can visit www.oliverkoomsatira.weebly.com.
For our show The Midnight Birth:
www.all-ever.com
www.facebook.com/alleverhiphop
www.twitter.com/alleverhiphop
https://www.instagram.com/kimhenry.dance/
Oliver Koomsatira : un artiste qui sait être polyvalent
Ghislain Plourde du Journal Écho de Laval
Actualités culturelles - Publié le 3 février 2012 à 12:34
http://lechodelaval.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=225070&id=2496&classif=Nouvelles
Vivre des arts de la scène n’est pas évident. Bien qu’il soit sorti de l’école il y a cinq ans, Oliver Koomsatira tire, aujourd’hui, son épingle du jeu et poursuit la carrière qu’il a toujours voulu embrasser.
Dès son tout jeune âge, Oliver Koomsatira savait ce qu’il voulait faire. «J’étais adepte des films d’action, plus particulièrement ceux d’arts martiaux. Je voulais devenir acteur», avait-il déclaré à son entourage.
Au secondaire, il apprivoise la musique et la danse avec le break danse pavant ainsi la voie à cet univers artistique qui l’attire de plus en plus. Né d’un père anglophone, qui a immigré de Thaïlande, et d’une mère québécoise, le jeune homme s’inscrit en théâtre au Collège Dawson.
«Ce fut intense, difficile et très demandant, mais je savais à quoi m’attendre.» Dès sa sortie de l’école, il se retrousse les manches et lance des perches un peu partout dans le milieu pour provoquer les choses. «J’ai inondé le marché de demandes. J’ai accepté tout ce qui pouvait passer, des évènements peu payants, mais sachant que ça pourrait s’avérer excellent pour les contacts.»
Une stratégie qui lui rapporte, puisqu’à ce jour, celui qui réside à Laval depuis près de deux ans a figuré dans près d’une centaine de productions de tous genres (danse, théâtre et cinéma).
Parmi ses plus belles expériences professionnelles jusqu’à présent, Oliver a adoré reprendre le rôle de Mowgli dans une adaptation théâtrale du Livre de la jungle qui fut présentée à Montréal, en Alberta et au Manitoba. Il remporte d’ailleurs une distinction pour ce rôle (le prix Elsa Bolam pour sa performance à titre d’artiste émergent).
Le cinéma lui a fait de l’œil à quelques reprises, mais aujourd’hui l’artiste lavallois a une préférence pour la danse et le théâtre. «J’ai participé à une vingtaine de productions cinématographiques de tous types, mais j’apprécie plus la performance en direct. N’empêche que si on m’offre un rôle, j’y réfléchirai c’est sûr.»
Oliver Koomsatira a aussi sur sa planche à dessin des projets personnels qu’il aimerait, un jour, concrétiser. «J’ai une création en danse contemporaine et une autre en musique sur lesquelles je voudrais me consacrer dans les prochaines années. J’essaierai de balancer mon calendrier.»
Au cours des prochaines semaines, le jeune artiste de 26 ans sera présent à la Fête des neiges de Montréal (21 janvier au 5 février), il campera le rôle-titre de la pièce Victor et Rémi au Monument national (14 au 18 mars) ainsi que le personnage principal de la pièce Visakha puja au Monument national (21 au 25 mars).
L’été prochain, il reprendra sa place au sein de la compagnie Fleuve-Espace danse. Entretemps, il veille à la promotion de sa formation musicale, All-Ever, qui œuvre dans le domaine du hip-hop.
Pour tout connaître de l’univers d’Oliver Koomsatira, visitez le
http://oliverkoomsatira.weebly.com/
Dès son tout jeune âge, Oliver Koomsatira savait ce qu’il voulait faire. «J’étais adepte des films d’action, plus particulièrement ceux d’arts martiaux. Je voulais devenir acteur», avait-il déclaré à son entourage.
Au secondaire, il apprivoise la musique et la danse avec le break danse pavant ainsi la voie à cet univers artistique qui l’attire de plus en plus. Né d’un père anglophone, qui a immigré de Thaïlande, et d’une mère québécoise, le jeune homme s’inscrit en théâtre au Collège Dawson.
«Ce fut intense, difficile et très demandant, mais je savais à quoi m’attendre.» Dès sa sortie de l’école, il se retrousse les manches et lance des perches un peu partout dans le milieu pour provoquer les choses. «J’ai inondé le marché de demandes. J’ai accepté tout ce qui pouvait passer, des évènements peu payants, mais sachant que ça pourrait s’avérer excellent pour les contacts.»
Une stratégie qui lui rapporte, puisqu’à ce jour, celui qui réside à Laval depuis près de deux ans a figuré dans près d’une centaine de productions de tous genres (danse, théâtre et cinéma).
Parmi ses plus belles expériences professionnelles jusqu’à présent, Oliver a adoré reprendre le rôle de Mowgli dans une adaptation théâtrale du Livre de la jungle qui fut présentée à Montréal, en Alberta et au Manitoba. Il remporte d’ailleurs une distinction pour ce rôle (le prix Elsa Bolam pour sa performance à titre d’artiste émergent).
Le cinéma lui a fait de l’œil à quelques reprises, mais aujourd’hui l’artiste lavallois a une préférence pour la danse et le théâtre. «J’ai participé à une vingtaine de productions cinématographiques de tous types, mais j’apprécie plus la performance en direct. N’empêche que si on m’offre un rôle, j’y réfléchirai c’est sûr.»
Oliver Koomsatira a aussi sur sa planche à dessin des projets personnels qu’il aimerait, un jour, concrétiser. «J’ai une création en danse contemporaine et une autre en musique sur lesquelles je voudrais me consacrer dans les prochaines années. J’essaierai de balancer mon calendrier.»
Au cours des prochaines semaines, le jeune artiste de 26 ans sera présent à la Fête des neiges de Montréal (21 janvier au 5 février), il campera le rôle-titre de la pièce Victor et Rémi au Monument national (14 au 18 mars) ainsi que le personnage principal de la pièce Visakha puja au Monument national (21 au 25 mars).
L’été prochain, il reprendra sa place au sein de la compagnie Fleuve-Espace danse. Entretemps, il veille à la promotion de sa formation musicale, All-Ever, qui œuvre dans le domaine du hip-hop.
Pour tout connaître de l’univers d’Oliver Koomsatira, visitez le
http://oliverkoomsatira.weebly.com/
Printemps occupé pour Oliver Koomsatira
Benoît Leblanc pour le journal Courrier Laval - 20 mars 2012
http://www.courrierlaval.com/Culture/Arts-et-spectacles/2012-03-20/article-2934793/Printemps-occupe-pour-Oliver-Koomsatira/1
Comédien, chanteur, acrobate, danseur, Oliver Koomsatira incarne le personnage principal de la pièce Visakha Puja (pleine lune de mai) présentée du 21 au 25 mars par la compagnie de théâtre Mythomanie au Monument National, à Montréal.
L’artiste de Laval-des-Rapides joue le rôle de Souchith, un avocat en quête d’identité né en Thaïlande. Ses parents québécois l’ont ramené d’un orphelinat.
«Mon père étant Thaïlandais et ma mère Québécoise, je n’ai jamais joué un personnage aussi près de moi, confie Oliver Koomsatira. Nous sommes cinq comédiens qui évoluent dans trois histoires parallèles, dont l’une est basée sur une famille atypique.»
Spectacle jeunesse
Ce contrat arrive tout juste après le spectacle jeune public Victor et Rémi, où Oliver a mis ses qualités de danseur contemporain au service de la chorégraphe Marie-Julie Asselin. L’œuvre était présentée au Monument National du 14 au 18 mars derniers.
«C’est un spectacle sur les différences entre les garçons et les filles, indique le jeune homme de 26 ans, qui a grandi à Roxboro. Les créateurs ont observé le comportement des enfants dans les cours d’école.»
Parcours singulier
Après des études en théâtre au Collège Dawson et diverses formations professionnelles, dont l’une en acrobatie par Dynamo Théâtre, Oliver Koomsatira s’est fait connaître pour son aplomb dans la peau de Mowgli, dans une adaptation du Livre de la jungle par une troupe anglophone montréalaise.
«Je suis conscient que d’avoir autant de cordes à mon arc et d’être parfait bilingue s’avère avantageux sur le plan de ma carrière, affirme-t-il. Je peux passer facilement d’une industrie à l’autre. Mais j’ai délaissé l’idéalisme du mythe hollywoodien. Je privilégie l’équilibre. Je veux développer le créateur en moi, avec ma copine, qui est elle aussi danseuse contemporaine.»
Musique et lancement
Oliver écrit du rap depuis une dizaine d’années. Ce printemps, il lancera un premier album, The Midnight Birth, comprenant 12 titres, où il s’exprime sur diverses facettes de la société.
«Nous travaillons à un spectacle multidisciplinaire, entre musique, théâtre et danse, souligne-t-il. Reste à trouver notre signature et notre propos esthétique.»
D’ici là, le Lavallois participera de nouveau à la création annuelle que Fleuve-Espace Danse, un organisme dirigé par la chorégraphe Chantal Caron, présente chaque été présenté sur la batture du fleuve Saint-Laurent à Saint-Jean-Port-Joli, dans le cadre de La fête des chants de marins, du 21 mai au 19 août.
L’artiste de Laval-des-Rapides joue le rôle de Souchith, un avocat en quête d’identité né en Thaïlande. Ses parents québécois l’ont ramené d’un orphelinat.
«Mon père étant Thaïlandais et ma mère Québécoise, je n’ai jamais joué un personnage aussi près de moi, confie Oliver Koomsatira. Nous sommes cinq comédiens qui évoluent dans trois histoires parallèles, dont l’une est basée sur une famille atypique.»
Spectacle jeunesse
Ce contrat arrive tout juste après le spectacle jeune public Victor et Rémi, où Oliver a mis ses qualités de danseur contemporain au service de la chorégraphe Marie-Julie Asselin. L’œuvre était présentée au Monument National du 14 au 18 mars derniers.
«C’est un spectacle sur les différences entre les garçons et les filles, indique le jeune homme de 26 ans, qui a grandi à Roxboro. Les créateurs ont observé le comportement des enfants dans les cours d’école.»
Parcours singulier
Après des études en théâtre au Collège Dawson et diverses formations professionnelles, dont l’une en acrobatie par Dynamo Théâtre, Oliver Koomsatira s’est fait connaître pour son aplomb dans la peau de Mowgli, dans une adaptation du Livre de la jungle par une troupe anglophone montréalaise.
«Je suis conscient que d’avoir autant de cordes à mon arc et d’être parfait bilingue s’avère avantageux sur le plan de ma carrière, affirme-t-il. Je peux passer facilement d’une industrie à l’autre. Mais j’ai délaissé l’idéalisme du mythe hollywoodien. Je privilégie l’équilibre. Je veux développer le créateur en moi, avec ma copine, qui est elle aussi danseuse contemporaine.»
Musique et lancement
Oliver écrit du rap depuis une dizaine d’années. Ce printemps, il lancera un premier album, The Midnight Birth, comprenant 12 titres, où il s’exprime sur diverses facettes de la société.
«Nous travaillons à un spectacle multidisciplinaire, entre musique, théâtre et danse, souligne-t-il. Reste à trouver notre signature et notre propos esthétique.»
D’ici là, le Lavallois participera de nouveau à la création annuelle que Fleuve-Espace Danse, un organisme dirigé par la chorégraphe Chantal Caron, présente chaque été présenté sur la batture du fleuve Saint-Laurent à Saint-Jean-Port-Joli, dans le cadre de La fête des chants de marins, du 21 mai au 19 août.
À ciel ouvert | Danser sur l’infini de l’horizon :
Vingt danseurs sur la berge du fleuve Saint-Laurent à Saint-Jean-Port-Joli
Publié le 16 juillet 2013 dans Le Voir
http://voir.ca/nouvelles/actualite-en-arts-de-la-scene/2013/07/16/a-ciel-ouvert-danser-sur-l%E2%80%99infini-de-l%E2%80%99horizon-vingt-danseurs-sur-la-berge-du-fleuve-saint-laurent-a-saint-jean-port-joli/
Vingt danseurs sur la berge du fleuve Saint-Laurent à Saint-Jean-Port-Joli
Publié le 16 juillet 2013 dans Le Voir
http://voir.ca/nouvelles/actualite-en-arts-de-la-scene/2013/07/16/a-ciel-ouvert-danser-sur-l%E2%80%99infini-de-l%E2%80%99horizon-vingt-danseurs-sur-la-berge-du-fleuve-saint-laurent-a-saint-jean-port-joli/
Créée en 2010, 1.2.3. les pieds dans l’eau a depuis voyagé à travers le Québec et accueillera son 10 000e spectateur lors de l’événement. Un succès qui s’explique par la gestuelle unique inspirée des oiseaux que développe la chorégraphe et directrice artistique Chantal Caron ainsi que par les contextes naturels et grandioses de présentation.
La pièce 1.2.3 les pieds dans l’eau sera présentée à Saint-Jean-Port-Joli dans une version toute particulière où une nouvelle équipe de danseurs professionnels (Marie-Eve Demers, Émily Gagné, Claudelle Bilodeau, Thomas Casey, Oliver Koomsatira, Georges-Nicolas Tremblay) et un nombre augmenté de danseuses de la jeune relève (15 danseuses de la jeune relève de l’École de danse Chantal Caron) s’uniront pour faire corps avec l’infini de l’horizon.
La pièce 1.2.3 les pieds dans l’eau sera présentée à Saint-Jean-Port-Joli dans une version toute particulière où une nouvelle équipe de danseurs professionnels (Marie-Eve Demers, Émily Gagné, Claudelle Bilodeau, Thomas Casey, Oliver Koomsatira, Georges-Nicolas Tremblay) et un nombre augmenté de danseuses de la jeune relève (15 danseuses de la jeune relève de l’École de danse Chantal Caron) s’uniront pour faire corps avec l’infini de l’horizon.
Une finale enlevante pour la Semaine de la danse de Joliette
de Genevieve Quessy
Publié le 21 Juillet 2013 dans Le Journal l'Action de Joliette
http://www.laction.com/Culture/2013-07-21/article-3323197/Une-finale-enlevante-pour-la-Semaine-de-la-danse-de-Joliette/1
de Genevieve Quessy
Publié le 21 Juillet 2013 dans Le Journal l'Action de Joliette
http://www.laction.com/Culture/2013-07-21/article-3323197/Une-finale-enlevante-pour-la-Semaine-de-la-danse-de-Joliette/1
C'est aux Galeries de Joliette, au beau milieu du hall, que les danseurs ont surpris les flâneurs, en envahissant l'espace, tel une marée déferlante. C'est que l'orage survenu un peu plus tôt avait forcé les organisateurs à adopter leur plan B, et à fuir la Place Bourget, où la représentation devait normalement avoir lieu. «Le défi sera de capter l'attention des gens durant trente minutes», disait Chantal Caron, chorégraphe, tout juste avant le spectacle, elle qui a fait le tour du Québec avec cette pièce, destinée à être dansée dans toutes sortes de lieux extérieurs, et en particulier au bord de l'eau. Un pari réussi, si on se fie aux regards fascinés et rêveurs qui s'y sont accrochés.
Inspirée des rythmes du Fleuve, de ses vagues et marées, mais aussi de la gent ailée qui la fréquente, la chorégraphie de 1,2,3 les pieds dans l'eau fait emprunter aux danseurs des poses d'oiseaux offensés ou triomphants, alors qu'ils s'affrontent ou se courtisent, une gestuelle véritablement fascinante, et plutôt inusitée.
Inspirée des rythmes du Fleuve, de ses vagues et marées, mais aussi de la gent ailée qui la fréquente, la chorégraphie de 1,2,3 les pieds dans l'eau fait emprunter aux danseurs des poses d'oiseaux offensés ou triomphants, alors qu'ils s'affrontent ou se courtisent, une gestuelle véritablement fascinante, et plutôt inusitée.
Fleuve | Espace danse :
1.2.3. les pieds dans l¹eau, berge du fleuve à Saint-Jean-Port-Joli les 17 et 18 août
d'Hélène Martel publié le 9 juillet 2013 sur Info-Culture
http://info-culture.biz/2013/07/09/fleuve-espace-danse-1-2-3-les-pieds-dans-l%C2%B9eau-berge-du-fleuve-a-saint-jean-port-joli-les-17-et-18-aout/
1.2.3. les pieds dans l¹eau, berge du fleuve à Saint-Jean-Port-Joli les 17 et 18 août
d'Hélène Martel publié le 9 juillet 2013 sur Info-Culture
http://info-culture.biz/2013/07/09/fleuve-espace-danse-1-2-3-les-pieds-dans-l%C2%B9eau-berge-du-fleuve-a-saint-jean-port-joli-les-17-et-18-aout/
Créée en 2010, 1.2.3. les pieds dans l’eau a depuis voyagé à travers le Québec et accueillera son 10 000e spectateur lors de l’événement. Un succès qui s’explique par la gestuelle unique inspirée des oiseaux que développe la chorégraphe et directrice artistique Chantal Caron ainsi que par les contextes naturels et grandioses de présentation.
« Nous sommes tombés sous le charme » Village en chanson de Petite-Vallée
« Spectacle magnifique et somptueux» Spect’art Rimouski
Chorégraphe : Chantal Caron || Interprètes : Marie-Eve Demers, Émily Gagné, Claudelle Bilodeau, Thomas Casey, Oliver Koomsatira, Georges-Nicolas Tremblay || et 15 danseuses de la jeune relève de l’École de danse Chantal Caron.
« Nous sommes tombés sous le charme » Village en chanson de Petite-Vallée
« Spectacle magnifique et somptueux» Spect’art Rimouski
Chorégraphe : Chantal Caron || Interprètes : Marie-Eve Demers, Émily Gagné, Claudelle Bilodeau, Thomas Casey, Oliver Koomsatira, Georges-Nicolas Tremblay || et 15 danseuses de la jeune relève de l’École de danse Chantal Caron.
Fleuve | Espace danse de Montréal-Nord à Rimouski
d'Alex Turgeon
Publiée le 8 août 2013 dans le journal la Côte du Sud
http://cotedusud.chaudiereappalaches.com/fr/actualites/2013/08/08/fleuve-espace-danse-de-montreal-nord-a-rimouski/
d'Alex Turgeon
Publiée le 8 août 2013 dans le journal la Côte du Sud
http://cotedusud.chaudiereappalaches.com/fr/actualites/2013/08/08/fleuve-espace-danse-de-montreal-nord-a-rimouski/
L'été 2013 sera bien occupé pour l'organisme de production en danse contemporaine Fleuve | Espace danse. 2 productions différentes sillonneront les routes pour danser plus de 13 représentations dont 6 spectacles en Chaudière-Appalaches!
Deux spectacles sillonneront les routes : Île des ailes, créé à Saint-Jean-Port-Joli en 2012 et 1.2.3. les pieds dans l'eau, qui aura été vu, à la fin de l'été, par plus 10 000 personnes.
Deux spectacles sillonneront les routes : Île des ailes, créé à Saint-Jean-Port-Joli en 2012 et 1.2.3. les pieds dans l'eau, qui aura été vu, à la fin de l'été, par plus 10 000 personnes.
Le Soleil (La Presse)
http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201301/16/01-4612064-73-nord-de-chantal-caron-cap-sur-la-nature-en-salle.php
Fleuve-Espace Danse: danses migratoires
Article de Catherine Lalonde dans Le Devoir - Vendredi le 17 août
http://www.ledevoir.com/culture/danse/357024/fleuve-espace-danse-danses-migratoires
Crédits photo: Pilar Macias.
Citations de l'article:
«Des petits battus sur les battures, un volier de danseurs devant les voiliers : la chorégraphe de Saint-Jean-Port-Joli Chantal Caron présente, pour une 13e année, une pièce pensée pour le plein air. Le décor ? Le ciel et le fleuve Saint-Laurent.»
«L'an dernier, Comme une odeur de varech, une merveilleuse leçon de danse en plein air, avait attiré 750 spectateurs à son unique présentation»
«Île des ailes, de Chantal Caron. Avec Clémentine Schindler, Ellen Furey, Geneviève Boulet, Karine Gagné, Oliver Koomsatira, Simon Ampleman, Thom Casey. À la marina de Saint-Jean-Port-Joli, les 18 et 19 août.»
«Des petits battus sur les battures, un volier de danseurs devant les voiliers : la chorégraphe de Saint-Jean-Port-Joli Chantal Caron présente, pour une 13e année, une pièce pensée pour le plein air. Le décor ? Le ciel et le fleuve Saint-Laurent.»
«L'an dernier, Comme une odeur de varech, une merveilleuse leçon de danse en plein air, avait attiré 750 spectateurs à son unique présentation»
«Île des ailes, de Chantal Caron. Avec Clémentine Schindler, Ellen Furey, Geneviève Boulet, Karine Gagné, Oliver Koomsatira, Simon Ampleman, Thom Casey. À la marina de Saint-Jean-Port-Joli, les 18 et 19 août.»
Cité Contact
La Bible Urbaine: http://bibleurbaine.bangbangblog.com/2011/01/10/cite-contact-le-miroir-dune-societe-individualiste/
La Bible Urbaine (Critique): http://bibleurbaine.bangbangblog.com/2011/01/13/cite-contact-limpossible-rapprochement/
Canoë.ca: http://fr.canoe.ca/divertissement/arts-scene/nouvelles/2011/01/20/16960751-jdm.html
1.2.3 Les pieds dans l'eau
1.2.3. les pieds dans l'eau
Article dans le Devoir: http://www.ledevoir.com/culture/danse/294723/danse-creatures-fluvialesweeblylink_new_window
Article dans le Soleil: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201008/19/01-4308107-123-les-pieds-dans-leau-de-chantal-caron-oiseaux-et-monstres-marins.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20__4273_section_POS1weeblylink_new_window
Article dans Le Peuple du Côté-Sud: http://lepeuplecotesud.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=153208&id=815&classif=Nouvellesweeblylink_new_window
Article dans le Devoir: http://www.ledevoir.com/culture/cirque/293266/mission-cirque-accomplieweeblylink_new_window
Article dans Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2010/07/12/004-cirque-accueil.shtmlweeblylink_new_window
Article dans le Voir: http://www.voir.ca/blogs/nouvelles_arts_de_la_scene/archive/2010/07/14/montr-233-al-compl-232-tement-cirque-encore-11-jours-de-festivit-233-s.aspxweeblylink_new_window
Article dans Radio-Canada: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2010/07/12/004-cirque-accueil.shtmlweeblylink_new_window
Article dans le Voir: http://www.voir.ca/blogs/nouvelles_arts_de_la_scene/archive/2010/07/14/montr-233-al-compl-232-tement-cirque-encore-11-jours-de-festivit-233-s.aspxweeblylink_new_window
Article in The Montreal Gazette: http://www.canada.com/montrealgazette/news/arts/story.html?id=5e6aedf4-e833-49b8-bd76-fef8a98e04f8weeblylink_new_window
Article in LSM Newswire: http://newswire.scena.org/2009/10/geordie-goes-west-with-jungle-book-tour.htmlweeblylink_new_window
Article in LSM Newswire: http://newswire.scena.org/2009/10/geordie-goes-west-with-jungle-book-tour.htmlweeblylink_new_window